Question d’examen

Les preuves de l’effet et de la sécurité des traitements non chirurgicaux comparés entre eux, au placebo ou à l’absence de traitement pour réduire les pertes de sang menstruelles chez les femmes atteintes de troubles de la coagulation ont été examinées. Il s’agit d’une mise à jour d’une revue Cochrane publiée précédemment.

Contexte

Les saignements menstruels élevés sont l’un des symptômes les plus courants chez les femmes atteintes de troubles de la coagulation. Une population importante de femmes présentant des saignements menstruels abondants est affectée par des troubles de la coagulation, qu’ils soient héréditaires ou contractés, et au moment de la présentation, ces femmes sont considérablement plus jeunes que celles qui présentent cette affection pour d’autres raisons. Comme les saignements menstruels abondants commencent dès l’apparition des premières règles et se poursuivent tout au long de la vie reproductive, la qualité de vie de ces femmes est gravement affectée et elles courent un risque accru d’anémie ferriprive.

Date de recherche

Les données probantes sont à jour au : 25 août 2016.

Caractéristiques de l’étude

L’examen comprenait trois études sur les traitements non chirurgicaux chez 175 femmes atteintes d’un trouble de la coagulation et présentant des saignements menstruels abondants. Deux études ont comparé la desmopressine à un placebo et une étude a comparé la desmopressine à l’acide tranexamique. Les femmes incluses dans les études ont été sélectionnées au hasard pour l’un ou l’autre traitement. Les études ont duré de deux à quatre mois.

Résultats clés

Deux des trois études (portant sur 59 femmes) n’ont trouvé aucune preuve claire d’une différence de la desmopressine (vasopressine 1-déamino-8-D-arginine) dans la réduction des pertes de sang menstruel par rapport au placebo. L’une de ces études s’est poursuivie par une comparaison ouverte non randomisée d’une combinaison de desmopressine et d’acide tranexamique par rapport à un placebo et a trouvé une réduction significative des pertes sanguines menstruelles. Cependant, la conception non randomisée de cette comparaison est une source supplémentaire possible de biais.

La troisième étude (116 femmes), qui comptait plus de participantes que les deux autres études combinées, a trouvé une plus grande réduction des pertes sanguines menstruelles avec l’administration d’acide tranexamique qu’avec la desmopressine. Il n’a pas été possible de présenter les données sur la qualité de vie de cette étude, car aucune différence n’a été signalée entre les deux groupes d’intervention. Il n’y avait pas de preuves claires de différences dans le risque d’effets secondaires avec la desmopressine par rapport à l’acide tranexamique.

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