J’ai coupé deux chapitres de mon livre parce qu’ils étaient trop méchants.

Ils ont déversé tous les détails horribles sur la façon dont mes terribles employés ont organisé une mutinerie pour essayer de se débarrasser de moi, et ont corrompu la culture de l’entreprise en une mare festoyante de droits, axée uniquement sur leurs avantages au lieu de nos clients.

Après, j’ai passé quelques années encore en colère contre ces méchants morveux pour ce qu’ils ont fait. Alors, comme toute personne se sentant victime et lésée, j’avais besoin de me défouler – de raconter ma version de l’histoire. Ou du moins, c’est ce que je pensais.

Vous voulez donc savoir la vraie raison pour laquelle j’ai coupé ces chapitres ?

J’ai réalisé que tout était de ma faute.

  • J’ai laissé la culture de l’entreprise se corrompre.
  • J’ai ignoré les problèmes au lieu de les étouffer dans l’œuf.
  • J’étais distant et à l’écart au lieu de gérer ou de former les gestionnaires.
  • J’ai dérouté tout le monde en partageant mes pensées quotidiennes avant qu’elles ne se soient cimentées en décisions.
  • J’ai annoncé des décisions, puis j’ai supposé qu’elles étaient prises, sans faire de suivi pour m’en assurer.
  • J’ai délégué de façon fantaisiste aux mauvaises personnes, évitant le travail mental de choisir judicieusement.
  • (Je pourrais en énumérer 20 autres, mais vous avez l’idée.)

C’était tellement BON de réaliser que c’était ma faute!

C’est beaucoup mieux que de pardonner. Lorsque vous pardonnez, vous jouez toujours la victime, et ils ont toujours tort, mais vous pardonnez charitablement leurs actes horribles.

Mais de décider que c’est votre faute se sent incroyable ! Maintenant, vous n’avez pas été lésé. Ils ont juste joué leur rôle dans la situation que vous avez créée. Ils ont juste livré la chute de la blague que vous avez mise en place.

Quel pouvoir ! Maintenant, vous êtes comme un nouveau super-héros, qui vient de découvrir sa force. Maintenant, vous êtes la personne puissante qui a fait en sorte que les choses arrivent, qui a fait une erreur et qui peut en tirer des leçons. Maintenant, vous êtes en contrôle et il n’y a rien à redire.

Cette philosophie se sent si bien que j’ai décidé de manière ludique d’appliquer cette règle du « TOUT EST DE MA FAUTE » au reste de ma vie.

C’est une de ces règles de base comme « les gens sont bien intentionnés » qu’il est plus amusant de croire, et d’avoir quelques exceptions, que de ne pas croire du tout.

  • Le gars qui m’a volé 9000$ ? C’est ma faute. J’aurais dû vérifier ses dires.
  • L’amour de ma vie qui m’a largué sans crier gare (par courriel !) après 6 ans ? C’est ma faute. J’ai laissé notre relation plafonner.
  • Quelqu’un a été grossier avec moi aujourd’hui ? C’est ma faute. J’aurais pu détendre l’atmosphère avant.
  • Vous n’aimez pas mon gouvernement ? C’est ma faute. Je pourrais m’impliquer et changer le monde.

Vous voyez quel pouvoir c’est ?

Oui, le mot « responsabilité » est plus précis, mais c’est un mot si sérieux de 6 syllabes, alors que « tout est de ma faute » est une règle du pouce amusante, et me fait chanter « All Apologies » de Nirvana.

Essayez-le. Levez-vous, ouvrez la fenêtre, regardez le monde et criez « Tout est de ma faute ! ».

Pensez à toutes les mauvaises choses qui vous sont arrivées, et répétez-les.

Cool, hein ?

Cette puissance vous va bien.

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