EVANSTON, Ill. – Une femme souffrant d’une irritation constante pensait avoir une infection à levures, mais elle a fini par être diagnostiquée avec une souche HPV cancérigène.

Mary Ellen Ball a déclaré au Today Show qu’elle avait essayé d’utiliser des produits en vente libre pour traiter ses démangeaisons et ses douleurs constantes autour de sa région pelvienne, mais rien ne fonctionnait, alors elle a commencé une thérapie au sol, espérant un certain soulagement.

FILE – Sur cette photo d’archives du 28 août 2006, un médecin tient un flacon du vaccin Gardasil contre le virus du papillome humain (VPH) dans son bureau de Chicago. Une estimation nationale suggère que près de la moitié des hommes américains sont atteints d’infections, pour la plupart silencieuses, causées par le virus du papillome humain transmis par voie sexuelle, et qu’un sur quatre présente des souches liées à plusieurs cancers. L’étude a été publiée jeudi 19 janvier 2017. (AP Photo/Charles Rex Arbogast, File)

Pour autant, Ball dit que le kinésithérapeute des séances n’a rien noté d’anormal dans sa fonction musculaire, et qu’il lui a donc suggéré de faire un frottis, même si elle n’était pas censée en subir un.

Il s’avère que les cellules du col de l’utérus de la femme de 39 ans ont été testées positives pour une souche cancérigène du papillomavirus humain et une procédure a été effectuée pour gratter les cellules.

Enfin, lors d’une visite de suivi chez son gynécologue, Ball a demandé au médecin de vérifier une tache sur sa vulve qui la gênait toujours. Cette décision lui a peut-être sauvé la vie, car une biopsie a mis en évidence des cellules précancéreuses sur sa vulve causées par le VPH, rapporte Today.

En septembre de l’année dernière, Ball dit avoir subi une chirurgie d’ablation au laser pour enlever les cellules précancéreuses.

Depuis l’opération, Ball a partagé à quel point son rétablissement a été difficile.

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« Je suis à 10 jours de mon opération », a écrit Ball sur OpenDeltaGroup.com. « Je guéris avec la brûlure et la douleur, la tristesse et la colère et les amis et la famille qui m’aiment plus qu’il n’est humainement possible. Je guéris en regardant ma blessure tous les jours. »

Ball a voulu partager son histoire pour encourager les autres à se défendre lorsqu’il s’agit de leur santé et pour pousser plus de gens à se faire vacciner contre le VPH.

« Si vous n’êtes pas sûrs de vouloir vacciner vos filles, j’espère que cette lecture mènera à un oui, oui, oui, oui, fort et stupéfiant », a écrit Ball.

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