5. LES CILIATES

Le phylum Ciliophora comprend certains des protozoaires les plus complexes. Les caractéristiques de l’embranchement des Ciliophora sont :

1. Les ciliés sont largement distribués dans les environnements d’eau douce et marins.

2. Quelques ciliés sont symbiotiques.

3. Ils ont des cils pour la locomotion. Les cils ;ire également utilisés pour la génération de courants d’alimentation dans l’eau.

4. Ils ont une pellicule rigide. Il garde leurs formes a fixé.

5. Ils ont une structure distincte de cytostome (bouche).

6. Ils ont des noyaux démographiques : Un macronoyau plus grand et un ou plusieurs micronoyaux plus petits.

Cils et autres structures pelliculaires

1. Cils : Les cils sont généralement similaires aux flagelles. Mais ils sont beaucoup plus courts, et plus nombreux. Ils sont largement répartis sur la surface du cilié. Le mouvement ciliaire est un mouvement coordonné. Les ondes ciliaires passent sur la surface du cilié.

De nombreux ciliés peuvent inverser le sens du battement ciliaire et le sens du mouvement cellulaire. Certains ciliés ont évolué vers des cils spécialisés. Les cils peuvent recouvrir la surface extérieure du protozoaire. Ils peuvent se joindre pour former des cirres, qui sont utilisés pour le mouvement. Les cils peuvent être perdus de grandes régions d’un cilié.

2. Corps basaux (kinétosomes) : C’est la racine des cils. Les cils naissent
à partir des corps basaux. Les corps basaux des cils adjacents sont interconnectés. Ils forment un réseau élaboré de fibres. Ces fibres ancrent les cils et donnent une forme à l’organisme.

3. Trichocystes : Les trichocystes sont des structures pelliculaires en forme de sac. Ils sont disposés perpendiculairement à la membrane plasmique. Ce sont des organites en forme de bâtonnets ou ovales. Ils servent principalement à la protection. Chez la paramécie, ils ont l’apparence d’un « arbre de golf ». Les trichocystes peuvent sortir de la pellicule. Ils restent alors reliés au corps par un fil collant.

NUTRITION

Mécanisme d’alimentation

1. Paramécie : La paramécie possède un sillon oral cilié le long d un côté du corps. Des cils sont présents dans le sillon oral. Ces cils poussent les petites particules alimentaires vers le cytopharynx. Une vacuole alimentaire se forme dans le cytopharynx. La vacuole alimentaire est plusieurs fois plus grande. Elle se détache ensuite du cytopharynx et devient libre. Elle circule librement dans l’endoplasme et la digestion a lieu.

2. Didinium : Certains ciliés libres mangent d’autres protistes ou de petits animaux. La proie touche l’organisme et ils la capturent. Le cilié Didinium se nourrit de la paramécie. Sa proie est plus grosse que lui. Le Didinium forme une ouverture temporaire. Cette ouverture est fortement arquée et engloutit’ sa proie.

3. Suctoriens : Leurs cils sont attachés au substrat. Ils possèdent des tentacules. Leurs sécrétions paralysent la proie. Les proies sont des ciliés ou des amibes. Les tentacules forment une ouverture dans la pellicule de la proie. Il aspire alors le cytoplasme de la proie par de minuscules canaux dans le tentacule. Ce mécanisme fait intervenir les microtubules tentaculaires.

Contrôle génique et reproduction

Les ciliés possèdent deux types de noyaux.

(a) Macronucléus : C’est un grand macronucléus polvploïde. Il régule les activités métaboliques quotidiennes.

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(b) Micronoyaux : Il existe un ou plusieurs micronoyaux plus petits. Ceux-ci constituent la réserve génétique de la cellule.

Reproduction asexuée

Les ciliés se reproduisent asexuellement par fission binaire transverse. Certains se reproduisent par bourgeonnement. Le bourgeonnement se produit chez les suctoriens. Il aboutit à la formation d’organismes ciliés, nageant librement. Cet organisme se fixe au substrat et prend la forme de l’adulte.

Reproduction sexuée : Conjugaison

Les ciliés se reproduisent sexuellement par conjugaison. Les partenaires sont appelés conjugants. De nombreuses espèces de ciliés présentent de nombreux types de conjugaison. Tous ces types d’accouplement ne sont pas mutuellement compatibles.

1. Le contact initial entre les individus est aléatoire. Les pellicules deux conjugants sécrètent une sécrétion collante. Ces sécrétions aident à l’adhésion de deux conjugants.

2.Les membranes plasmiques ciliées fusionnent ensuite. Elles restent fusionnées pendant plusieurs heures.

3. Le macronucléus ne participe pas à l’échange génétique. Le macronoyau se désagrège. Il se reforme ensuite à partir des micronoyaux des ciliés filles.

4. La méiose a lieu dans les conjugants et quatre pronucléus haploïdes sont formés.

5. Les trois pronucléus de chaque conjugant dégénèrent. Le pronucléus restant se divise par mitose. Ainsi, chaque conjugant a maintenant deux pronucléi.

6. Les conjugants s’échangent mutuellement les pronucléi. Les pronuclei fusionnent entre eux dans chaque conjugant.

7. Les conjugants se séparent les uns des autres et ils sont maintenant appelés exconjugants.

8. Chaque exconjugant subit une série de trois divisions nucléaires. Ainsi, huit noyaux filles sont formés dans chaque exconjugant. Deux sont dégénérés.

9. Quatre des six noyaux restants deviennent des macronoyaux. Chaque exconjugant se divise à ce stade. Maintenant, chaque paramécie fille a deux macronoyaux et un micronoyau.

10. Chaque micronoyau se divise à nouveau. Une division cytoplasmique se produit. Ainsi, quatre paramécies sont formées à partir de chaque exconjugant.

Fig : Phylogénie des protozoaires basée sur la comparaison des séquences d’ARNr 80S

Ciliés symbiotiques

La plupart des ciliés vivent librement. Cependant, certains sont commensaux ou mutualistes et parasites.

1. Balantidium coli : c’est un important cilié parasite. Il vit dans les gros intestins des humains, des porcs et d’autres mammifères. Parfois, il est un cilié nourricier. Parfois, il produit des enzymes protéolytiques pour la digestion de l’épithélium de l’hôte. Il provoque un ulcère en forme de flasque. Les B. coli forment des kystes.

2.Un grand nombre d’espèces différentes de ciliés habitent également le rumen de nombreux ongulés (animaux à sabots). Ces ciliés participent aux processus digestifs de leurs hôtes.

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