Albert Barnes, (né le 1er décembre 1798 à Rome, N.Y., États-Unis – mort le 24 décembre 1870 à Philadelphie), ecclésiastique et écrivain presbytérien américain.

De parents méthodistes, il se destine à des études de droit mais, alors qu’il est au Hamilton College, décide d’entrer dans le ministère presbytérien. Il fréquente le séminaire théologique de Princeton et devient pasteur à Morristown, dans le New Jersey. En 1830, il rejoint la première église presbytérienne de Philadelphie. À cette époque, il est impliqué dans la controverse entre les presbytériens de la vieille école, qui tiennent à la doctrine traditionnelle, et ceux de la nouvelle école, qui souhaitent l’assouplir. Pendant un an, il fut suspendu du ministère, accusé de s’être écarté des doctrines de la Confession de Westminster, mais il fut réintégré par l’Assemblée de 1836.

Le reste de sa carrière fut consacré au travail pastoral et à l’écriture de nombreux ouvrages sur les Écritures et sur la théologie et l’éthique. Il s’est fermement opposé à l’esclavage, soutenant que la Bible le condamnait. Il a également apporté son soutien au mouvement de la Prohibition, au développement de l’école du dimanche et aux presbytériens de la Nouvelle école. Il fut l’un des directeurs de l’Union Theological Seminary. En 1870, la première assemblée des presbytériens réunifiés se tint dans son église.

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