Il y a quelques semaines, j’ai écrit sur mon adaptation à l’acceptation de la nouvelle belle-mère de mes enfants. Cette semaine, il s’agit de l’adaptation au fait d’être un beau-parent. Lorsque mon mari et moi nous sommes mariés, il était célibataire depuis 17 ans et n’avait pas d’enfants. Même s’il semblait bien gérer la situation, je suis sûre qu’il s’est parfois demandé pourquoi il était passé d’une vie paisible et solitaire à une vie bruyante et folle avec trois femmes et trois chats ! Il est impossible de savoir exactement dans quoi vous vous engagez avant d’y être, mais voici cinq choses auxquelles vous devez penser avant d’épouser quelqu’un qui a des enfants.
Il ne s’agira pas toujours de vous.
Les enfants étaient là en premier et n’ont pas demandé le divorce de leurs parents. Ils ont vécu l’éclatement de leur famille et continuent de devoir s’adapter à une structure familiale changeante. Votre conjoint fera (et devrait) souvent passer ses besoins avant les vôtres, surtout si les enfants ne viennent que le week-end. Il est normal de ressentir une certaine jalousie, mais laissez la compassion et l’amour dicter vos actions. Si vous n’avez pas d’enfants à vous, vous pourriez être surpris du nombre de compromis que vous devrez faire.
Les choses ne se passeront pas toujours sans heurts.
Il se peut que vos beaux-enfants éprouvent parfois du ressentiment face à votre intrusion dans leur famille. Presque tous les enfants aspirent à la réconciliation de leur parent et ils peuvent vous considérer comme la barrière qui empêche que cela se produise. Soyez compréhensif et patient pendant qu’ils s’adaptent. Ne faites pas la discipline ! C’est le rôle du parent biologique et votre intrusion provoquera de la confusion et du ressentiment ! Il y aura de bons moments et des moments difficiles, mais cela fait partie du territoire d’élever des enfants.
L’autre parent fera partie de votre vie.
Plus tôt vous l’accepterez, plus tout le monde sera heureux. Il y aura des anniversaires, des récitals, des matchs de foot et des remises de diplômes où vous devrez apparaître ensemble. Soyez gracieux et aimable, même si vous n’en avez pas envie. Même s’ils ne sont pas physiquement présents, leur présence fera toujours partie du passé de votre conjoint et de la vie de vos beaux-enfants. Ne dites jamais rien de négatif sur l’autre parent à portée de voix des enfants ! Une situation de coparentalité pacifique est un objectif à atteindre, car elle profitera grandement aux enfants.
Ce n’est pas terminé lorsque l’enfant a 18 ans.
Beaucoup de gens font l’erreur de croire que le beau-parentage est un concert à court terme. Ce n’est pas le cas ! Lorsque vous épousez une personne qui a des enfants, vous vous engagez pour la vie, non seulement envers votre conjoint, mais aussi envers les beaux-enfants. Bien après l’obtention du diplôme d’études secondaires, votre engagement auprès des beaux-enfants se poursuivra. En fait, vous serez peut-être un jour un beau-grand-parent!
La patience est de mise.
Il faudra peut-être quelques semaines pour que vos beaux-enfants se lient à vous et il faudra peut-être des années. De nombreuses variables peuvent entrer en ligne de compte, comme l’âge des enfants, la capacité des parents à co-parenter efficacement, et votre implication active avec les enfants. Trouvez un passe-temps ou une activité à partager avec les enfants. Passez du temps de qualité avec eux, mais sachez aussi qu’ils ont besoin de passer du temps seuls avec leur parent biologique. Surtout au début de votre relation, assurez-vous qu’ils sentent toujours que leur lien avec leur parent est spécial et solide.
Etre beau-parent peut être difficile parfois, mais aussi très gratifiant. Former une nouvelle famille n’est pas facile mais cela peut être bien fait. Laissez la patience, la compréhension et l’amour vous guider.