- Qu’est-ce que la maltraitance d’un enfant?
- Assaut d’un enfant
- Violence domestique
- Discipline d’un enfant
- Allégations de maltraitance d’enfants Enquêtes criminelles et CPS
- Ordonnance du tribunal prenant les enfants en charge
- Dépendances
- « Syndrome du bébé secoué » / Traumatisme crânien abusif
- Négligence
- Homicide par abus ou négligence
- Dépression post-partum et maltraitance des enfants
- « Munchausen by Proxy » / Factitious Medical Disorder
- Traitement des délinquants pédophiles
- Combler avec les ressources pour la victime
Qu’est-ce que la maltraitance d’un enfant?
La maltraitance ou la négligence d’un enfant désigne la blessure, l’abus sexuel ou l’exploitation sexuelle d’un enfant par toute personne dans des circonstances qui indiquent que la santé, le bien-être ou la sécurité de l’enfant sont atteints, ou le traitement négligent ou le mauvais traitement d’un enfant par une personne responsable de l’enfant ou lui fournissant des soins. La maltraitance des enfants est un terme juridique pour définir les actes illégaux envers un enfant. Un acte criminel de violence envers un enfant peut porter un autre nom reflétant le type de violence. La violence physique envers les enfants est le plus souvent accusée comme le crime d’agression ou d’agression d’un enfant.
Assaut d’un enfant
À Washington, si un adulte blesse un enfant et que l’État décide de déposer une accusation criminelle, l’accusation la plus probable serait l’agression d’un enfant. L’agression d’un enfant est le nom du crime lorsqu’une personne âgée de dix-huit ans ou plus agresse un enfant de moins de treize ans. Il n’est pas légal d’agresser un enfant de plus de treize ans, mais cet acte sera accusé d’un crime différent. L’agression d’un enfant peut être accusée au premier, deuxième ou troisième degré, selon la gravité de la conduite. Toutes les accusations d’agression d’un enfant sont des délits graves pouvant entraîner un séjour en prison, des restrictions quant à la possibilité de voir l’enfant, des amendes et des conséquences professionnelles potentiellement négatives. Une agression peut consister en un attouchement offensant mineur ou en une circonstance extrême telle qu’une brûlure intentionnelle ou une discipline qui entraîne d’autres dommages. Comme pour tous les crimes alléguant un préjudice à un enfant, l’enfant peut être pris en garde préventive si l’accusé est un parent ou un tuteur.
Violence domestique
Lorsqu’un crime contre un enfant ne peut être accusé d’agression d’un enfant, il sera très probablement accusé d’agression avec une désignation de violence domestique. Cela se produit lorsque l’enfant est âgé de plus de treize ans ou que le niveau d’agression n’atteint pas celui d’un crime. Tout comportement agressif peut être accusé d’agression au quatrième degré, un délit grave. Les lois sur la violence domestique sont appliquées de manière agressive, même dans les cas de blessures accidentelles infligées à un enfant, d’allégations mensongères ou lorsque quelqu’un utilise plus de force que nécessaire pour discipliner un enfant. Les forces de l’ordre, les tribunaux et les procureurs privilégient la protection de l’enfant et peuvent imposer des restrictions sur les contacts ou être prompts à arrêter une personne soupçonnée de maltraitance. Michele comprend toutes ces circonstances et a aidé des familles à surmonter ces cas difficiles sans les briser. Visitez notre page sur les services de protection de l’enfance pour plus d’informations sur la façon dont les CPS enquêtent sur les abus d’enfants et les conséquences potentielles.
Discipline d’un enfant
Les lois de Washington comprennent des définitions strictes et étroites du comportement légal pour discipliner les enfants. Ce qui pouvait être une discipline physique acceptable il y a une génération est potentiellement un comportement criminel maintenant. La discipline physique d’un enfant, y compris l’utilisation raisonnable de la punition corporelle, n’est pas considérée comme un abus lorsqu’elle est raisonnable et modérée et qu’elle est infligée par un parent ou un tuteur dans le but de retenir ou de corriger l’enfant. En définitive, si une affaire de discipline infantile fait l’objet d’un procès, le jury sera chargé de déterminer si la force utilisée, considérée objectivement, était raisonnable et modérée.
Certaines tactiques de discipline sont présumées abusives :
- Lancer, donner des coups de pied, brûler, ou couper un enfant
- Frapper un enfant avec un poing fermé
- Secouer un enfant de moins de trois ans
- Interrompre la respiration d’un enfant
- Menacer un enfant avec une arme mortelle
- Faire tout autre acte qui est susceptible de causer et qui cause des dommages corporels plus importants qu’une douleur passagère ou des marques temporaires mineures ou qui est préjudiciable à la santé de l’enfant, bien-être ou la sécurité de l’enfant
Allégations de maltraitance d’enfants Enquêtes criminelles et CPS
Lorsqu’une personne signale qu’un membre de la famille fait du mal à un enfant à la maison, le CPS enquête et détermine si les membres de la famille peuvent continuer à vivre ensemble en toute sécurité. Ces allégations peuvent devenir des accusations criminelles et il est très fréquent qu’une enquête parallèle du CPS et une enquête criminelle aient lieu en même temps. Si la conduite présumée est un abus physique, un renvoi au pénal pour violence domestique peut être effectué. Si le comportement présumé est de nature sexuelle, un renvoi au pénal pour délit sexuel est possible. Ces deux types de délits peuvent avoir des conséquences très graves. La loi sur le signalement obligatoire de Washington oblige les professionnels de la santé, les enseignants, les soignants, les conseillers, les thérapeutes et autres à signaler tout soupçon de maltraitance d’enfant. Étant donné que le signalement est obligatoire et qu’il peut entraîner des poursuites pénales pour un déclarant obligatoire qui ne signale pas un cas de maltraitance d’enfant, ces rapports peuvent souvent être sans fondement ou résulter de fausses informations.
Ordonnance du tribunal prenant les enfants en charge
Un enfant peut être pris en charge par les forces de l’ordre ou le département des services sociaux et de santé lorsqu’une pétition est déposée auprès du tribunal des mineurs alléguant que l’enfant est dépendant et que sa santé, Un affidavit ou une déclaration est déposé(e) par le DSHS à l’appui de la requête, présentant des informations factuelles spécifiques démontrant des motifs raisonnables que la santé, la sécurité et le bien-être de l’enfant seront sérieusement mis en danger s’il n’est pas placé en détention et qu’au moins un des motifs démontre un risque de danger imminent pour l’enfant. En tant que parent, vous pouvez ne pas savoir pendant des heures que votre enfant a été placé en détention. Il est extrêmement important de faire appel à un avocat dès que vous apprenez que votre enfant a été placé en détention. Tout ce que vous direz pendant la procédure pourra être utilisé contre vous. Il n’y a pas de confidentialité entre les parents et les travailleurs sociaux chargés du dossier de leur enfant et certainement pas de confidentialité avec les agents chargés de l’application de la loi qui enquêtent sur les abus ou les mauvais traitements infligés aux enfants. Si votre enfant est placé en détention, il s’agit d’un processus terrifiant comportant de nombreuses inconnues. Michele a une grande expérience de l’aide aux familles pendant ces premières étapes critiques de l’enquête. Si votre enfant est placé en détention, une audience au tribunal aura lieu dans les 72 heures (sauf les samedis, dimanches et jours fériés). Vous avez le droit d’être représenté par un avocat lors de cette audience et de toute autre audience du tribunal.
Dépendances
Une dépendance peut résulter d’une allégation de maltraitance d’enfant ou lorsque d’autres circonstances au sein du foyer suscitent des inquiétudes quant à la capacité d’un parent ou d’un tuteur à s’occuper d’un enfant. Dans une dépendance, le département des services sociaux et de santé (DSHS), représenté par le bureau du procureur général, cherche soit à retirer un enfant de son foyer, soit à imposer des restrictions aux parents. Les dépendances peuvent varier considérablement. L’exemple le plus extrême est celui d’un enfant placé sous protection et retiré du foyer immédiatement après une allégation de mauvais traitements ou de négligence. Cela peut être une expérience choquante, car les parents peuvent ne pas savoir avant plusieurs heures que leur enfant a été placé sous protection. Obtenir un avocat dès la réception de la notification d’une dépendance est extrêmement important pour protéger vos droits parentaux et éviter de faire des déclarations qui pourraient plus tard être utilisées contre vous dans la procédure de dépendance ou la procédure pénale.
Une action de dépendance est engagée lorsque le Département des services sociaux et de santé dépose une pétition écrite auprès du tribunal des mineurs alléguant que l’enfant est « dépendant ». Un « enfant dépendant » est un enfant qui:
- A été abandonné par un parent, un tuteur ou un autre gardien;
- A été maltraité ou négligé par une personne légalement responsable de prendre soin de l’enfant;
- N’a pas de parent, de tuteur ou de gardien capable de fournir des soins adéquats.
Dans certains cas, la dépendance sera la seule action contre les soignants. Cependant, il n’est pas rare qu’une affaire criminelle suive une dépendance, en particulier lorsqu’il y a des allégations d’abus ou de négligence. Les personnes faisant face à une dépendance pour ces allégations doivent considérer la possibilité qu’une action criminelle soit en cours et consulter un avocat.
« Syndrome du bébé secoué » / Traumatisme crânien abusif
Certains des cas les plus difficiles qui se produisent sont ceux qui impliquent un usage excessif de la force sur un petit enfant. Communément appelés « syndrome du bébé secoué », ces cas impliquent des constatations de traumatisme crânien sur un petit enfant ou un nourrisson. Ces cas peuvent également être appelés « traumatisme crânien abusif » ou « lésion cérébrale infligée ». En général, un parent ou une personne en charge est le premier à être soupçonné d’avoir causé un traumatisme crânien à un jeune enfant. Dans de nombreux cas, les parents ou les personnes qui s’occupent de l’enfant ne savent pas qu’il a subi un préjudice parce que le traumatisme s’est produit en dehors de leurs soins. Lorsqu’un enfant commence à présenter des symptômes et que son parent ou son soignant agit de manière appropriée et l’emmène à l’hôpital, ce parent ou ce soignant peut devenir le premier suspect.
Les symptômes qui peuvent alerter les professionnels de la santé d’un éventuel syndrome du bébé secoué sont les suivants : vomissements, léthargie, irritabilité extrême, crises, problèmes respiratoires et, dans les cas extrêmes, paralysie, coma et mort. Bon nombre de ces symptômes peuvent être le résultat d’une autre cause de la blessure, comme une anomalie congénitale ou une blessure accidentelle. Dans certains cas, le parent ou le soignant souffre d’une maladie mentale ou d’une autre difficulté qui l’empêche de réaliser la gravité de ses actes. Les « cas de bébés secoués » se produisent lorsqu’un parent ou une personne qui s’occupe d’un enfant devient frustré et utilise une force excessive pour tenter de le calmer. Ces cas difficiles nécessitent de la compassion et une analyse minutieuse afin de déterminer quels sont les moyens de défense disponibles. Michele a l’expérience du travail avec les personnes accusées de « délits de bébé secoué » et les experts nationaux qui sont absolument essentiels pour présenter une défense réussie. Les hôpitaux ont leurs propres experts en matière de maltraitance des enfants qui peuvent rapidement formuler une opinion selon laquelle un traumatisme intentionnel a eu lieu. Un élément clé de la défense contre les « cas de bébés secoués » est de rassembler les dossiers médicaux probants et de faciliter l’intervention d’un expert indépendant pour rendre un avis concernant la source de la blessure.
Négligence
La négligence englobe le manquement d’un parent ou d’un autre tuteur à fournir les éléments essentiels ou la supervision nécessaires à un degré tel que la santé, la sécurité et le bien-être de l’enfant sont menacés de préjudice. La négligence peut prendre de nombreuses formes, notamment le fait de ne pas fournir de soins médicaux à un enfant ou de ne pas le nourrir correctement. Bien que la négligence puisse initialement être traitée par les services de protection de l’enfance, les allégations de négligence peuvent devenir des accusations criminelles. Par exemple, dans de nombreuses situations, les parents ou les personnes qui s’occupent d’un enfant imposent des restrictions alimentaires à titre de punition, ce qui donne lieu à des accusations criminelles si le manque de nourriture a causé des dommages corporels importants et si la personne s’est déjà livrée à une pratique ou à une habitude consistant à causer à l’enfant une douleur ou une agonie physique équivalente à celle produite par la torture. La défense de ces cas nécessite un avocat bien expérimenté dans ce créneau.
Homicide par abus ou négligence
Si un enfant ou une autre personne dépendante meurt et qu’il y a une allégation d’abus ou de négligence, des accusations d’homicide s’ensuivront probablement. Une personne est coupable d’homicide par abus si, dans des circonstances manifestant une indifférence extrême à l’égard de la vie humaine, elle cause la mort d’un enfant ou d’une personne de moins de seize ans, d’une personne ayant une déficience intellectuelle ou d’un adulte à charge, et si elle s’est déjà livrée à une série de voies de fait ou de torture à l’égard dudit enfant, de ladite personne de moins de seize ans, de ladite personne ayant une déficience intellectuelle ou de ladite personne à charge. Ces cas sont souvent décidés avec le témoignage d’un expert pour aider à déterminer si les actions de l’accusé, ou un autre facteur, ont causé la mort.
Dépression post-partum et maltraitance des enfants
La dépression post-partum peut être un facteur contribuant aux allégations de maltraitance des enfants impliquant des nourrissons. Les mères souffrant de dépression post-partum peuvent involontairement négliger leurs enfants ou être incapables de reconnaître les besoins de l’enfant. La dépression post-partum peut avoir des effets négatifs graves sur la relation entre la mère et l’enfant. Les taux estimés de dépression chez les femmes enceintes et les femmes en post-partum peuvent varier entre 5 % et 25 %. Dans de rares cas, la dépression du post-partum peut conduire une mère à nuire gravement à son ou ses enfants. La dépression post-partum peut entraîner une irritabilité, des sautes d’humeur, des sentiments de désespoir et d’inutilité, des crises de larmes et des difficultés de concentration. Dans certains cas, les femmes souffrant de dépression post-partum peuvent également se désintéresser du nouveau bébé ou avoir une peur irrationnelle de faire du mal à leur enfant. La dépression post-partum sévère peut passer inaperçue, car il est naturel pour une nouvelle mère de ressentir un certain niveau de tension émotionnelle et de difficulté à faire face. Cependant, lorsqu’elle n’est pas traitée, la dépression post-partum peut être extrêmement dangereuse et la raison de la mère nuit à son enfant. Michele a l’expérience du travail avec des femmes souffrant de dépression post-partum sévère et peut reconnaître ses symptômes même si vous n’en avez peut-être pas. Les relations de Michele avec les professionnels du traitement et les experts sont essentielles pour aborder les aspects très uniques des cas d’abus d’enfants où la dépression post-partum est une cause.
« Munchausen by Proxy » / Factitious Medical Disorder
Munchausen by Proxy, également connu sous le nom de Factitious Medical Disorder, est un diagnostic de santé mentale qui pousse prétendument un parent à rendre ses enfants malades, ou à falsifier les symptômes, afin d’obtenir de l’attention pour lui-même. Dans le cas du Munchausen par procuration, l’adulte induit délibérément les autres en erreur (en particulier les professionnels de la santé) et peut aller jusqu’à provoquer les symptômes chez l’enfant par empoisonnement, médication ou même suffocation. Le diagnostic est très controversé car il est souvent difficile de discerner si un parent est réellement atteint du trouble ou si les préoccupations médicales pour son enfant sont valables. Le diagnostic est encore compliqué par le fait que la personne soupçonnée de s’occuper de l’enfant défend l’enfant avec diligence et agressivité lorsqu’elle croit qu’une maladie est présente. Dans certains cas, les efforts de la personne qui s’occupe de l’enfant, comme exiger des tests médicaux, faire des recherches médicales, rejoindre des blogs sur la santé et des groupes de défense, peuvent être interprétés comme des symptômes de la maladie plutôt que comme des efforts légitimes de la part du parent pour aider son enfant. La maladie est le plus souvent diagnostiquée chez la mère et très rarement chez le père. La plupart des experts estiment que ce syndrome est extrêmement rare et conviennent qu’il est difficile à diagnostiquer. Comme pour tous les cas suspects de maltraitance d’enfants, les médecins sont tenus de signaler un cas suspect de trouble médical factice aux services de protection de l’enfance ou aux forces de l’ordre.
Traitement des délinquants pédophiles
Dans certains cas, un parent ou un soignant a fait une erreur et a blessé un enfant soit par une discipline excessive, un accident ou une négligence. Les familles peuvent surmonter ces circonstances difficiles. Le processus judiciaire peut être une expérience positive pour permettre aux familles de résoudre les problèmes et d’obtenir un traitement approprié si nécessaire. Par le biais de la procédure judiciaire (qu’il s’agisse d’une procédure de dépendance ou d’une procédure pénale), le tribunal peut ordonner à un parent ou à une personne en charge de suivre un traitement. Ce traitement peut prendre la forme de cours sur l’art d’être parent, d’un traitement pour les auteurs de violences domestiques, d’un conseil en matière de drogues et d’alcool ou d’une thérapie individualisée. Trouver le prestataire ou le programme de traitement approprié est la clé du succès pour résoudre une affaire judiciaire et retrouver votre famille. Michele a aidé de nombreuses familles à naviguer dans ces accusations difficiles et a des relations solides avec de nombreux excellents fournisseurs de traitement dans la communauté.
Combler avec les ressources pour la victime
Les cas de violence envers les enfants sont une priorité élevée pour les forces de l’ordre et les procureurs. Ces bureaux disposent de vastes ressources, notamment des travailleurs sociaux spécialement affectés, des enquêteurs médico-légaux et des défenseurs afin de faciliter la collecte de preuves. Les enfants soupçonnés d’être victimes d’abus sont généralement interrogés à plusieurs reprises, par la personne qui soupçonne l’abus, par les forces de l’ordre, les travailleurs sociaux, les infirmières SANE si un traitement médical est nécessaire, et les enquêteurs médico-légaux chargés d’interroger l’enfant sur l’abus présumé. Une fois les accusations déposées auprès du bureau du procureur, l’enfant se verra également attribuer un défenseur des victimes dont le rôle est de conseiller l’enfant et son tuteur sur les droits de l’enfant et de présenter des informations au procureur et au tribunal sur la situation de l’enfant. Si une procédure de dépendance est engagée parallèlement à l’affaire pénale, la victime se verra également attribuer un tuteur ad litem chargé de recueillir des informations sur l’enfant et de formuler une recommandation au tribunal concernant les meilleurs intérêts de l’enfant. Michele a régulièrement établi un excellent rapport avec les différentes parties impliquées dans ce processus, y compris les défenseurs des enfants.